Requalification d’un délaissé urbain
Requalification des espaces publics, densification du site et réhabilitation des résidences universitaires Travail personnel de fin d’étude 2003-2004
Localisation : Nanterre (92) Jury : René Hasson, François Beguin, Stéphane Pourrier, Patrick Céleste, Yves Roujon
Reconstituer des liens dans un quartier fragmenté
Réflexion sur la transformation urbaine de la banlieue fragmentée, sur un site de « délaissé urbain», en périphérie de ville, dans un quartier en pleine mutation. Le site se trouve cerné par des infrastructures routières et autoroutières, un campus universitaire, des résidences étudiantes et des logements sociaux. Sa requalification requiert une intervention sur l’espace public, la voirie et le tissu urbain. Il s’agit de développer, dans un site de 3 hectares, un espace dense et mixte réunissant activités et habitations, qui sera facteur de centralité dans le quartier, et de redéfinir les liens possibles, recoudre le nouveau quartier aux quartiers enclavés alentours. Nanterre est un carrefour entre Paris et l’Ouest de l’Ile-de-France. Elle est bordée d’un côté par la Seine et de l’autre par le quartier d’affaires de La Défense. Peuplée de 84 000 habitants, Nanterre constitue aujourd’hui un pôle administratif, économique, universitaire et culturel de rayonnement régional. Nanterre a bénéficié d’un développement important du fait de l’implantation d’équipements d’envergure, comme les grandes infrastructures. Néanmoins elle a souffert de la brutalité de leur insertion dans la structure urbaine de la ville. La réparation du tissu urbain est aujourd’hui un des enjeux principaux de la Municipalité.
Volontés à l’échelle du quartier :
1- recréer un cœur de quartier, un centre actif pour conforter des liens inexistants entre les différentes entités: tissu pavillonnaire du Petit Nanterre, campus, cités, usines, bords de Seine, logements étudiants,…
2- confronter la double échelle à tous les niveaux entre: – la ville, l’autoroute, les infrastructures, – le piéton, l’étudiant, le logement.
Moyens :
– requalifier les espaces publics , travail sur les liaisons et les connexions à travers un remodelage de l’espace public,
– définir une centralité, développer, dans un site de 3 hectares, un espace dense et mixte réunissant activités et habitations, qui sera facteur de centralité dans le quartier,
– créer des liens possibles, recoudre le nouveau quartier aux quartiers enclavés alentours.